Sur une colline dans l'enclave créative de Silver Lake à Los Angeles, la designer Heidi Merrick , originaire de Californie, mène une vie de famille détendue qui imite les silhouettes modernes et décontractées qu'elle crée pour sa ligne éponyme de prêt-à-porter et d'articles pour la maison.
Sa philosophie unique de la côte ouest est influencée par une éducation idyllique à Carpentaria (une petite ville au bord de l'océan dans le sud-est du comté de Santa Barbara) et par une famille libre-pensée et créative. (Son père est le légendaire shaper de planches de surf Al Merrick , et sa mère est une incroyable collectionneuse et couturière.) «Ma famille est composée d'artisans», dit Heidi. «Mon père est, sans exception, le meilleur shaper, et ma mère est tellement talentueuse visuellement. Notre maison a toujours été aussi belle. J'ai grandi avec une esthétique forte, donc je peux faire tout ce que je veux.
Et c’est ce qu’elle fait dans la maison de style espagnol des années 1920 qu’elle partage avec son mari, Johnny, et ses deux adorables enfants, Hiver et Alfie. L'espace qu'elle a initialement surnommé « Santa Barbara Riviera » présente un extérieur incurvé, des arches gracieuses et des carreaux Saltillo. « J'ai eu le LASIK après avoir acheté le logement et j'ai réalisé : « Nous ne sommes pas sur la Riviera ; c'est Sunset Boulevard », dit-elle en riant. Et comme les vagues sur lesquelles elle a grandi en surfant, sa maison est un environnement organique et évolutif. « Cela change constamment de cette façon », dit-elle. « Mon art bouge une fois par mois. Ou je dirai : « Je ne peux plus vivre avec ça. Qu'est-ce qu'on fait?'"
Dans les pièces lumineuses, il y a une ambiance décontractée et bohème façonnée par des meubles et des accents comprenant des trouvailles de marché aux puces, des objets de seconde main et des créations d'artistes et de créateurs locaux. Le mélange est plus le résultat d’un voyage émotionnel qu’un mood board ou une conception de manuel scolaire à la mode. «La façon dont vous gérez l'espace qui vous entoure, votre esprit et votre cœur se reflètent», explique Heidi. «J'ai laissé quelque chose qui n'est peut-être pas totalement magnifique aux yeux des autres, mais qui fait partie de moi.»
L'entrée reflète le processus de conception organique de Heidi. « Nous avions une télévision là-bas », dit-elle. "Les livres cachaient les fils." La télévision n'a pas duré, mais la gamme aléatoire de titres d'art est restée, maintenant sous un tableau datant de l'époque où son mari était célibataire. «Je pensais que c'était une photo sexy d'un mec célibataire. Je l'aime."
Une table basse en verre et en fer abrite une partie de la bibliothèque de livres d'art et de mode d'Heidi. « Ma grand-mère était peintre, elle avait donc de très beaux livres de musée que je possède encore. » Les fauteuils en cuir sont signés par un designer de Los Angeles.
«Quand je termine une collection, mon regard se tourne vers ma maison», explique Heidi. "L'inspiration ne s'arrête pas au travail." Dans le salon, la texture et la forme convergent pour créer un lieu de rencontre californien idyllique. Le lit de repos provient d'un magasin de quartier désormais fermé et le tapis marocain a été trouvé sur One Kings Lane.
Heidi évite une vignette trop réfléchie. « Pour moi, ce n'est pas la bonne façon de procéder », dit-elle. « Ce que nous faisons, c'est apporter du bonheur et de l'amour dans nos foyers. Cela détermine mes décisions. La sculpture de cheval en bois provient de la Casa Victoria sur Sunset Boulevard et l'applique, comme la plupart des autres de la maison, provient du magasin d'antiquités de sa belle-mère.